Accueil | Concerts | Galeries | Interactif | Ce site | Membres
 
Vous êtes ici : Accueil / L’association / En cours / Le b’loose, le sous-réalisme et autres manouchoses
Prochains concerts
écouter en direct (RealAudio)
Galeries photos
Asso Jack Helmut Family
Concert commun à l’Espace Blues Villette
Le 22 octobre 2004, pour la première et la dernière fois, le Jack Helmut Blues et les Vibromasters donnaient un concert commun . Les Vibromasters n’existant plus désormais, les chances de revoir pareille conjugaison de talents hétéroclites en un même soir paraissent donc quasiment nulles.
Quelques photos prises par Mickaël Titrent ont immortalisé ces retrouvailles familiales, côté zyeux. Côté noreilles, Philippe Simonin a également et généreusement contribué au passage à la postérité du Jack et des Vibros en enregistrant ce concert de la prime à l’ultime note.
Jack Helmut Blues
Une répèt’ - septembre 2004
Une répèt’ comme les autres, dans un studio au joli papier peint. 3 heures à travailler (...)
Vibromasters
Un concert en noir et blanc
La plupart des concerts sont évidemment réalisés en vibrocolor. Ces clichés en noir et blanc, (...)
Le b’loose, le sous-réalisme et autres manouchoses
Un internaute attentif, et même celui qui est dissipé, peut se demander en visitant ce site : mais que font tous ces éner-gumènes, ces ménestrels, ces polyglottes ensemble, qui sont ces bluesards qui fricotent avec des jazzy et des folkeux ? L’art seul suffit-il à les réunir ? Est-on face à une énième défense et illustration de l’art pour l’art, ou pire, du boire pour boire ? Non, des raisons profondes, qui sont à l’origine de solides réseaux d’amitiés, y concourent. Encore faut-il les exhumer.

Il ne s’agit pas de se livrer ici à une réduction des différences qui sont fort grandes, sur le plan artistique, entre toutes les entités de la family, mais bien plutôt de les mettre en relief, car on y trouve :

au plan musical
-  du blues-rock bien trempé, par la pluie mais aussi dans l’huile, voire dans le Mississipi
-  du pop-rock-folk, parfois carrément reggae ou franchement funky-groove, tout ça à la fois, au point qu’on peut dire qu’il s’agit de music’s world
-  du jazz un peu manouche mâtiné de reggae, de bossa, et de tout ce qui traîne et peut revigorer le jazz

et au plan littéraire :
-  des textes réalistes
-  des textes intimistes
-  des textes sous-réalistes

Ce qui ne nous empêche pas, soit dit au passage de boeufer ensemble ni que des musiciens jouant à l’origine dans l’une ou l’autre formation s’immiscent dans une autre. Ni que les écrivains écrivent pour qui ça leur chante ou pour personne. Ni que notre photographe nous tire et taillade le portrait, ni que notre ingénieur nous passe tout ça à la moulinette pour le rentrer en disque dur.

Mais vous l’aurez peut-être déjà senti, malgré ces différences irréductibles, tout cela est bel et bien hybride. Il y a toujours une place pour l’étranger dans la family.

Il se niche, par exemple, dans l’harmonica des Jack Helmut Blues, dans les langues bigarrées et chatoyantes dans lesquelles s’exprime le chanteur des Vibromasters, ou dans les arabesques guitaristiques du très discret Donald qui, des Jack Helmut à Seb en passant par les textes de Stéphane, n’attend plus que son public.

Il se niche aussi dans le goût des poètes à se jouer des clichés, de la syntaxe ou de la géographie. Leur seule patrie est celle "de l’enfance jusqu’à Byzance" (Seb), celle qui se trouve "entre Belfast et Miami" (Jean), ou du côté "des forêts du Lesotho, New-York et le Minnesota" (Stéphane).

Forte de sa diversité et de ces contrées revisitées, la Jack Helmut Family, grâce au b’loose qui l’anime vis à vis de la qualité de ce qu’elle génère, avance sans relâche à force de répétitions appliquées, de création prolifique aussi bien que rare, et de succès jamais démentis auprès du public, voire de jurys triés sur le volet.

Puisse ce site vous susciter l’irrésistible désir de nous découvrir en "live".