Un jour je serai mètre
Dans l’art de l’hexamètre
Et ferai des quatrains
Mieux que celui qu’en train.
Pendant plusieurs semaines
J’ai chassé l’Etre-humaine...
On voit où ça me mène :
Qu’à faire l’énergumène
Mes amours d’aujourd’hui
Qu’ont fini les anciennes
Peu à peu ont réduit
A quelques pharmaciennes
Aurai-je encore des mots
De l’encre et du papier
Et des vers de six pieds
Quand je serai normaux ?
Ô rage ! Ô désespoir !
L’oeil était dans la tombe
Rentre tes blancs moutons
Sur un arbre perché.
Quand je te vois l’idée me germe
De caresser ton épiderme
(Un fruit ni trop mou ni trop ferme)
Mais voilà tu veux pas... Et pis merde et pis merde...