Commentaire du Guide Spiritique (GS) : "Ce poème 6-6 évoque sans conteste la chute de l’Homme qui en arrivant là d’où il ne peut plus tomber se demande (et cela lui est bien naturel depuis la loi Evin) : suis-je dans un espace fumeur ? On notera également l’utilisation de la rime séquentielle, le poème 6-6 permettant trois types de rimes : la rime plate (A/A/B/B/C/C ou A/A/A/B/B/B) ; la rime partouzée (A/B/C/C/B/A) ou la rime séquentielle (A/B/C/A/B/C). Cas particulier : le poème 6-6 (ou n-n de manière générale) monorimal correspond au trois types de rimes simultanément."
Commentaire du Grand Altérologue Indicatif (GAI) : "S’agissant d’une rime masculine, personne ne peut soutenir qu’il s’agit là d’un poème altérophile. Il est bien trop carré pour. En revanche, du fait qu’il obéit à la loi de la pesanteur, on peut soutenir qu’il s’agit d’un poème carré haltérophile."
Commentaire du GS : "Un des cris de guerre des formalistes est Mort à la Sainte-Axe ! En effet comment pouvons-nous exprimer un amour qui nous rend autre à nous-mêmes au contact d’un Autre que nous-mêmes sans une langue elle aussi altérée ? Vous aurez noté que la rime est partouzée, et exclusivement masculine (comme dans le précédent poème d’ailleurs). Cette éviction quasi-permanente de l’élément féminin de la rime est une des principales doctrines communes à tous les sous-mouvements sous-réalistes. Elle traduit (monsieur Lacan intervient quand il veut sur le site pour donner son opinion) un comportement altérophobique quasi-pathologique face à ce qui est, pour moi tout au moins, le symbole de l’altérité radicale : la femme."
Commentaire du GAI : "Je n’oserais contredire sur ce point le Guide Spiritique sans porter atteinte à l’instabilité moléculaire du MSR. Toutefois, à n’en point douter, partouzer les rimes revient à jouer avec la limite au-delà de laquelle l’altération atteint un point de non retour."
Commentaire du GS : "Référence à Mallarmé, célèbre Proto-sous-réaliste."
Commentaire du GAI : "Poème carré complètement cadenassé. Pas une femme à l’horizon. Bref, un désert de perfection."
Commentaire du GS : "le sous-réaliste n’hésite jamais à polyglotter, surtout s’il ne maîtrise que peu la langue étrangère utilisée. La référence très blues du premier vers donne à penser que l’auteur a subi l’influence de JHB."
Commentaire du GAI : "L’altération subie par JHB de ce poème pourtant carré est ici patente puisqu’outre sa langue étrange, il est entièrement ceint d’une rime féminine. S’agissant d’un quatrain monorimal, l’influence d’une autre femme est exclue."
Commentaire du GS :"Vous avez compris, huit vers de huit pieds, soit soixante quatre pieds évoquant le jeu d’échec (les sous-réalistes aiment les échecs), rimes partouzées altérophobiques (A/B/C/D/D/C/B/A) et Sainte-Axe altérée... Vous entrez alors petit à petit dans le monde de la poésie sous-réaliste.
Commentaire du GAI : "Vous l’avez compris, la loi qui veut que des rimes partouzées, même altérophobiques, tendent à l’haltérophilie au point de s’en dégoûter se vérifie. Attention, vous devenez sous-réaliste même si, et même surtout si vous tombez amoureux de la Muse Omnichatoyante du MSR, j’ai nommé Eugénie."
Commentaire du GS : "Ici l’auteur n’a pas voulu surcontraindre la rime. La valeur de ce poème-carré se comprend au dernier mot : carrés."
Commentaire du GAI : "C’est fini, vous êtes sous-réaliste"