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Jack Helmut Blues
Une répèt’ - septembre 2004
Une répèt’ comme les autres, dans un studio au joli papier peint. 3 heures à travailler les nouveaux titres, à peaufiner les arrangements, et à passer en revue les pains. Un travail de laborantin familier de tous les groupes, immortalisé pour vous.
Asso Jack Helmut Family
Concert commun à l’Espace Blues Villette
Le 22 octobre 2004, pour la première et la dernière fois, le Jack Helmut Blues et les (...)
Vibromasters
Un concert en noir et blanc
La plupart des concerts sont évidemment réalisés en vibrocolor. Ces clichés en noir et blanc, (...)
Matos de Jean
D’abord il y eut Dieu, ensuite les Hommes. Nous c’est d’abord les Hommes, ensuite l’instrument.

Tout le monde l’aura compris, le matos son est important. Premièrement parce que c’est l’outil du musicien, deuxièmement parce qu’il doit être compatible avec celui des autres pour donner une couleur, une ambiance commune au groupe. Mais il serait naïf de penser qu’il intervient en premier lieu. Je ne sais plus quel fumeur de Marie-Jeanne a dit un jour : d’abord il y eut Dieu, ensuite les Hommes ; pour nous c’est d’abord les Hommes, ensuite l’instrument. En effet, JHB nu en pleine forêt pourrait, je pense, continuer d’exister, certes au prix de quelques concessions (lutte des classes, bons restaurants, protection d’oeuvres enregistrées, dimanches devant la télé...)

Bref, qu’est-ce que j’ai dans les mains qui vous torture les oreilles ? Directement sous les doigts, j’ai une guitare électrique ou plutôt plusieurs. Une faite main en collaboration avec Olivier Villefranche dit Le Marseillais : un corps carré en acajou tablé érable, manche collé acajou, touche palissandre, 2 micros type P90, sélecteur 3 positions, volume, tone ; sinon,c’est une Fender Stratocaster de 1969.

Au bout de la grosse ficelle colorée qui part de ma guitare et que l’on nomme un jack (JACK ? ça me rapelle quelque chose), se trouvent une pédale DUNLOP WAH-WAH (pour faire oua,oua), une over-drive Ibanez TS9 (pour saturer à l’ancienne), une disto ROGER MAYER WOODOO 1 (parce que 2 distos c’est mieux qu’1), une DUNLOP TREMOLO (pour un effet saccadé) et enfin un ampli TRACE ELIOT VELOCETTE TWIN 2x15 W stéréo à lampes de type CLASS A équipé juste d’un volume, d’un tone et d’une reverb.

Le crachoir que j’utilise est de marque HOHNER modèle PRO HARP, BLUES HARP ou MARINE BAND (ça dépend de mon haleine).

Quant à mon secret pour les enregistrements : j’utilise un PHILIPPE SIMONIN (modèle déposé dans les années 90) de type DEBOUT SUR SES PATTES ARRIERES, LES OREILLES QUI POINTENT AU VENT. Cet effet n’est malheureusement pas disponible tout le temps mais quand il l’est c’est à plein, 24/24, 7/7.

P.S. : au chant j’utilise la voix de mon chien ; non, la voie de mon maitre ; non, la voix de son maitre.