Dans un boui-boui
Brûlé par le whisky
Un type s’endort
La tête sur le comptoir d’or
Les yeux révulsés, pour ne pas voir danser
Les flammes insurgées de son triste passé
Le corps dessoudé par les longues nuits folles
La voix déchirée par l’alcool
Torpédo, à qui l’amour fait défaut
Prend la vie comme un fardeau
A côté de lui
Une blonde pulpeuse
Soixante-dix ans
Qui se croit encore radieuse
Fatiguée, mal peignée, elle lui sourit
Il a peur de finir dans son lit
Le corps anabolisé par les longues nuits folles
La voix déchirée par l’alcool
Torpédo, à qui l’amour fait défaut
Prend la vie comme un fardeau
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