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Jack Helmut Blues
Une répèt’ - septembre 2004
Une répèt’ comme les autres, dans un studio au joli papier peint. 3 heures à travailler les nouveaux titres, à peaufiner les arrangements, et à passer en revue les pains. Un travail de laborantin familier de tous les groupes, immortalisé pour vous.
Asso Jack Helmut Family
Concert commun à l’Espace Blues Villette
Le 22 octobre 2004, pour la première et la dernière fois, le Jack Helmut Blues et les (...)
Vibromasters
Un concert en noir et blanc
La plupart des concerts sont évidemment réalisés en vibrocolor. Ces clichés en noir et blanc, (...)
Démo 2002, making of
4 jours. 2 pour les prises, 2 pour le mix. Le délai a été fixé, tant pour des raisons logistiques évidentes, que pour garder la spontanéïté, l’urgence du live. Pas ou peu de re-recording et autres drops. Une image brute du groupe, sans fioriture, sans indulgence.

Pour enregister au plus près du live, tout le monde est réuni dans la même pièce, sauf Jean, pour protéger le chant des assauts de la batterie. Il s’installe donc en régie, à côté de Philippe aux manettes, condamné lui aussi au port du casque. Pas de voix témoin donc, elle est prise en directe. Les amplis sont déportés dans une autre pièce, pour ne pas trop polluer la batterie. Nico en garde d’ailleurs un souvenir ému : "Je me suis branché sur le préamp démonté d’un AC 15 relié par 15 m de jack à un baffle fender, pas mieux pour tester la solidité du transfo, le mien a lâché 2 semaines après". Dans l’urgence, toujours, on avait juste oublié que ce n’est pas le genre de chose à faire avec des jacks blindés ...

Les guitares sont reprises par un Neumann TLM 103, à 30cm du HP, légèrement hors axe. Pour la basse, une D.I. Avalon M8, pas d’ampli, juste le direct. Pour la batterie, que du standard, Beyer M88 sur la grosse caisse, Shure SM57 sur la caisse claire, Shure Beta98 sur les toms, et un couple d’AKG C414 ULS en overhead. Pour le chant, un AKG Solidtube. Pour l’harmo aussi, mais là, le signal est réinjecté dans un ampli guitare repris par un Shure Green Bullet, le phare de vélo au son bien "du nez".

Tous les micros passent par des préamplis Studer D19 câblés directement dans trois 8-pistes Tascam DA98. Pas d’eq, pas de compression à la prise. Que du brut. La console Tascam du studio ne sert qu’à l’écoute et à gérer les casques.

Pour le mix, faute de studio, une Yamaha PM3500 est installé au beau milieu d’un entrepôt. L’écoute, comme pour les prises, est assurée par une paire de Genelec 1031. Deux reverb Lexicon PCM70 & 80, un delay TC 2290, et une paire de pédales, dont une Rotovibe dont nous avons largement abusé notamment sur Suzy Q.

Pas d’automation pour le mix donc, tout le groupe étant sollicité derrière la console pour faire en temps réel les mouvements de fader et les mutes nécessaires.

4 jours au total, bien remplis en émotion et en fatigue, les journées de 15 heures autour de la console laissant tout le monde un peu sur le carreau à la fin de cette expérience. Rock’n’roll dans la musique, le Jack l’est aussi en séance.