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Jack Helmut Blues
Une répèt’ - septembre 2004
Une répèt’ comme les autres, dans un studio au joli papier peint. 3 heures à travailler les nouveaux titres, à peaufiner les arrangements, et à passer en revue les pains. Un travail de laborantin familier de tous les groupes, immortalisé pour vous.
Asso Jack Helmut Family
Concert commun à l’Espace Blues Villette
Le 22 octobre 2004, pour la première et la dernière fois, le Jack Helmut Blues et les (...)
Vibromasters
Un concert en noir et blanc
La plupart des concerts sont évidemment réalisés en vibrocolor. Ces clichés en noir et blanc, (...)
Matos d’Alex
J’ai joué jusque là sur une vieille basse Ibanez, au rendement proche d’une Fender Precision, avec laquelle je déclarais ici-même jouer en "noir et blanc". C’est elle qu’on entend sur nos enregistrements. J’ai finalement opté pour la vraie Precision, et je joue en couleur avec ! Cherchez l’erreur...

Cela n’est pas dû au changement de matériel, mais à l’arrivée d’un nouveau musicien, Rachid à la batterie, et à l’espace musical que ce changement permet d’explorer. La Precision que j’avais acquise peu avant cet événement s’y prête parfaitement, du fait d’une astuce pas très catholique dont elle est pourvue.

Il s’agit d’une Precision récente (1975, table en frêne, couleur bois naturel) qui a bien vieilli, avec une bonne largeur de son. Sa particularité est d’être agrémentée d’un micro aigu Seymour Duncan en plus du micro simple de la Precision, ce qui tend à lui donner un son similaire à la Jazz Bass. Par ailleurs, ayant remplacé le bon vieux micro Fender Precision qui donne un son bien rond, par un micro Benedetti prévu pour la Precision donc tout aussi chaud, mais plus précis et plus dynamique, la couleur obtenue au final par ce savant mélange a une saveur inédite qui fait toujours son petit effet dans les Jam Session.

Un micro aigu ne fait cependant pas le jazzman : avec un jeu bien plus proche d’AC/DC que du funky-groove, je joue sur des cordes bien dures, tirant médium ("JHS bass boomers" de préférence), pour la dynamique de l’attaque, et pour ménager au bout de mes doigts la palette de nuances la plus ample possible.

Par ailleurs, j’essaie de jouer de la contrebasse dans la formule électro-acoustique, mais là c’est beaucoup plus roots. Il s’agit d’une contrebasse en contreplaqué fabriquée en Chine, diapason allemand, qui a nécessité quelques travaux de lutherie pour obtenir le beau grain et l’amplitude de son spécifique à cet instrument : remplacement de l’âme, taille du chevalet, remplacement du sillet, planification de la touche (c’est pour ça qu’elle est blanche !), pose de cordes en métal dignes de ce nom. Sans oublier le piezzo sur le chevalet pour l’amplifier.

En ce qui concerne l’amplification, c’est un rendu le plus fidèle possible à l’instrument que je cherche. Pour cela, j’élimine la plupart du temps tout ce qui est sensé donner une certaine couleur au son, genre touche "bright" ou "contour" sur mon Peavey Tko 115, voire "low" ou "high" sur un Ampeg : de ce point de vue, je reste fidèle au noir et blanc.

Si l’ampli Peavey Tko 115 est solide et fiable, son unique gamelle est un peu grossière pour une bonne basse blues. Je préfère nettement jouer sur un ampli Ampeg à lampe (ben tiens !) qui rend le meilleur compromis possible entre la profondeur nécessaire de l’assise basse et un son porté à la limite de la saturation : ça se fait sans effort sans toucher à l’eq comme je le fais sur le Tko en tirant légèrement sur les médiums graves.

Et voilà, place maintenant à nos amies les oreilles !